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LE BLOG DE SERGE GRAH POUR QUE L'AFRIQUE NE DORME PLUS JAMAIS !
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Voici le vrai visage de Didier Drogba

Voici le vrai visage de Didier Drogba

Publié le 13/08/2008 à 12:00 par sergegrah
Voici le vrai visage de Didier Drogba
Didier Drogba


Vous voulez connaître le vrai Didier Drogba ? Découvrir sa psychologie, son caractère, ses passions, ses forces et faiblesses, son enfance, sa vie d'adulte, sa vie de père, d'époux et de fils mais surtout celle de footballeur débutant à la star qu'il est aujourd'hui, je vous conseille, sans publicité aucune, de lire "C'est pas gagné ".


Un saisissant ouvrage autobiographique de 242 pages qu'il a écrit avec le concours bien éclairé, de Hervé Penot, journaliste sportif au quotidien français "L'équipe". La préface du livre ayant été confiée par Didier Drogba à son "mentor", José Mourinho, ex-coach emblématique de Chelsea FC (Première ligue anglaise), qui a recruté, puis encadré Drogba dans le club londonien de juillet 2004 à septembre 2007.

De José Mourinho, Didier Drogba dira ceci : "je lui ai beaucoup donné, mais il m'a beaucoup rendu" (P.157). Des propos qui, au-delà de leur simplicité, restituent tout ce que cet entraîneur d'origine portugaise représentait aux yeux du jeune ivoirien qui a grandi entre deux capitales, Abidjan et Paris.

Sur un ton fort amical teinté d'émotion, d'admiration et de sincérité, José Mourinho parle de Didier Drogba. Ce footballeur qui est "toujours dans son coeur" (intitulé de la préface).

Au point d'être passé en moins de cinq ans, de l'étape de poulain à celle d'ami, voire de frangin. "Didier restera dans ma carrière comme l'un des meilleurs joueurs qu'il m'ait été donné de diriger, mais plus encore dans ma vie comme l'un des meilleurs et des plus inoubliables amis qui soit", écrit José Mourinho (P.6) à l'endroit de l'enfant de Niaprahio (bourgade de la sous-préfecture de Guibéroua d'où est originaire le père de Drogba).

La préface de l'ex-entraîneur dédiée à Didier Drogba associe émotion et franchise. Des sentiments que l'on éprouve quand l'amitié envers une tierce personne pour qui l'on a de l'admiration et de l'affection n'est pas de façade. Mourinho en a pour Drogba. Et visiblement à profusion. Drogba, également, le lui rend bien.

A preuve, lorsqu'en septembre 2007, Mourinho vient annoncer aux joueurs son licenciement de Chelsea FC, Drogba s'effondre. "Au moment où je l'ai serré dans mes bras, je n'ai pu retenir mes larmes" (P.160).

La star et le citoyen

Posée en avant comme la cabine d'une locomotive, la préface de José Mourinho fait corps avec tout le texte que constitue l'autobiographie de Didier Drogba.

Rédigée dans un style narratif, très alerte enrobé du style journalistique, l'autobiographie "C'était pas gagné " présente l'homme Drogba, le footballeur, le jeune homme mais aussi le monsieur, le père, le fils et le citoyen du monde qui n'appartient pas seulement à la Côte d'Ivoire, son pays, ni à la France, ce pays qui lui a offert une chance (P. 207). Mais à tout le monde entier. De l'Europe à l'Afrique, sans oublier l'Amérique et l'Asie. Il est un citoyen du monde.

Tout comme il demeure une star de la planète. "Ah oui, c'est toi Drogba, le mec qui joue pour l'équipe de Côte d'Ivoire et qui marque des buts. Figure-toi que, quand je suis à la PlayStation, je te prends toujours dans mon équipe. Tu es mon gars en football". (P.217) Celui qui tient ces propos se nomme Snoop Dogg. Sur la planète rap, ce chanteur américain est un véritable dieu, une star avec mille sunligths. Sa rencontre avec Drogba s'est faite à Los Angeles (dans l'Etat de Californie, aux Etats-Unis).

Drogba est d'ailleurs abasourdi par l'intérêt qu'il suscite outre atlantique. "Aux Etats-Unis, mon sport a un impact que je n'imaginais pas. Kevin Garnett est fou de football, il connaît tout. Nous avons sympathisé, nous nous sommes rapprochés et gardons de bons rapports", soutient-il. Avec un brin d'humilité. Même quand il parle du Cheick Mansour, cet autre admirateur, qui lui a offert gracieusement un appartement dans "un magnifique immeuble en construction à Doubaï" (P.218). "Ma popularité, en dehors de l'Afrique, m'étonne parfois.

Elle dépasse les frontières", soutient Drogba. Cette popularité, le neveu de Michel Goba (ancien international ivoirien et oncle de Didier Drogba) l'a acquise véritablement à partir de l'Olympique de Marseille (1ère division française). Une équipe avec laquelle, en une saison (2003-2004), il a vécu une expérience inédite.

Au Vélodrome (stade de Marseille), le roi, c'était Drogba. Ou si vous voulez "Drogbayoko!!", un pseudonyme aigre-doux qui s'est mué plus tard en une "Drogba dépendance" qui enfiévrait, à chaque rencontre, les milliers de supporters de l'OM. Le cordon ombilical entre Didier Drogba et les supporters de l'OM était si solide que l'attaquant a refusé "sec" de s'en aller pour Chelsea. Quitter "son public" sonnait pour lui comme une trahison. Drogba ne pensait pas argent, encore moins carrière. Il vivait la passion, le plaisir d'être aimé.

Un aspect du caractère de Didier Drogba qui traverse tout le livre. C'est un "fou" de foot. Un passionné. Mais également une personne fidèle .en amitié. Au nom de cette valeur, il rechignait à quitter l'OM. Il a fallu des hommes comme Pape Diouf, Christophe Bouchet, Dagui Bakari pour lui exprimer clairement la chance qu'il ratait en s'entêtant. "Mais t'es malade ou quoi? Tu dois y aller.

C'est une opportunité énorme qui ne se reproduira peut-être pas", lui a dit l'international ivoirien Dagui Bakari, voisin de chambre de Drogba à ses débuts en équipe nationale de Côte d'Ivoire. Convoité par la Juventus de Turin et l'AC Milan, l'attaquant, sous la houlette des dirigeants de l'OM, a cédé à l'offre de Chelsea, supérieure à celles des deux concurrents pré-cités.

Star à Marseille, puis à Chelsea, Drogba Tébily Didier l'est également en Côte d'Ivoire. Son pays d'origine pour lequel son coeur bat si fort d'un nationalisme raisonné. Qui l'a transformé en faiseur de paix et en distributeur d'espoir depuis septembre 2002, date à laquelle la Côte d'Ivoire a failli sombrer dans le chaos. "J'ai endossé un rôle d'ambassadeur de la paix, car je tenais à aider mon pays à sortir de cette ornière", avoue Drogba (P.200).

Avant de fustiger cette mésentente entre la France et la Côte d'Ivoire consécutive à la crise. "Côte d'Ivoire -France : une guerre inutile", précise le footballeur. Pour qui "les pays africains, et notamment la Côte d'Ivoire, ont une importance stratégique et économique pour la France. Je comprends donc qu'à un moment, ses dirigeants n'aient pas supporté certaines velléités d'émancipation ( ).

Je condamne évidemment les violences et les débordements. Cette politique était paternaliste, néo-colonialiste vis-à-vis d'un pays indépendant depuis 1960. Il serait temps de laisser la Côte d'Ivoire grandir toute seule, décider de son avenir et du choix de ses hommes politiques. Il n'est pas normal qu'une telle vision de notre continent survive ( ). J'espère que le temps de la paix est définitivement venu. Entre Ivoiriens. Avec la France. Les deux pays ont tellement de choses à s'apporter" (P.202-203).

Le capitaine des Eléphants se lance dans une promotion intense de la destination Côte d'Ivoire en vantant la cuisine du pays, les nuits chaudes abidjanaises, le nouchi (argot ivoirien), la bonne humeur et le sens de l'hospitalité si particuliers à l'Ivoirien, les saveurs africaines, la beauté des capitales Abidjan et Yamoussoukro

"Venez en Côte d'Ivoire. Ce n'est pas un ordre, évidemment, mais un conseil. Vous ne serez pas déçus par l'accueil, la gentillesse des gens. Vous aimez vous évader ? Pas de problème. Vous aimez la fête ? Vous ne trouverez guère d'endroits plus appropriés que la rue Princesse, la Zone 4, les maquis, ces resto bien de chez nous", précise le citoyen Drogba en guise de réclame publicitaire à l'endroit des touristes.

L'homme Drogba

Comme toute personne, Didier Drogba possède des qualités et des défauts. Une lecture de cette autobiographie sous le prisme de la psychocritique nous permet de découvrir une personnalité au carrefour de plusieurs réalités.

Il est à la fois fidèle en amitié et profond en déception, très ambitieux, sensible et humain, humble, reconnaissant, hyper courageux, fonceur, gagneur, homme de défi, nerveux, rancunier sur les bords, véridique, mais accepte avec peine les critiques, bon vivant, très attaché à la famille Drogba est, en vérité, un grand "bébé" qui allie force et faiblesse, indépendance et nécessité d'affection, de soutien.

La solidité de ses relations avec José Mourinho réside, entre autres, en cela. L'entraîneur d'origine portugaise a vite compris que ce grand champion ivoirien est quelqu'un de spécial. Il a appréhendé la vraie nature de Drogba et lui a permis d'atteindre le sommet à Chelsea (PP.164-191).

Né le 11 mars 1978 à Port-Bouët (Abidjan), Drogba Tébily Didier est aussi le prototype du leader qui veut toujours avoir la tête haute en dépit des circonstances. "Westerloppe est l'une des personnes qui peut me dire en face ce qu'elle veut : je l'accepte. On ne doit jamais oublier les gens du début de son aventure, de son ascension", affirme-t-il à propos de son entraîneur du Mans.

Celui à qui Drogba attribue volontiers sa réussite. "Marc Westerloppe, c'est l'entraîneur qui a été à l'origine de ma réussite. Je n'ai jamais voulu le décevoir". Son sens de reconnaissance pour Michel Goba, l'oncle, et son épouse bretonne Frédérique qui ont adopté dans le "cocon familial" le petit Didier à l'âge de 9 ans en France.

Il y a eu, ensuite, Albert et Clotilde Drogba, les parents pour qui "Tito" (nom affectif de Didier) devait donner l'exemple en tant qu'aîné des enfants. "Si j'avais expliqué à mon père que je serais docteur, je commençais à regarder le ballon avec une certaine complicité" (P.23). Evidemment, le père ne voyait pas cela d'un bon oeil. Il voulait que son fils se consacre à ses études.

Le "virus" du foot ayant eu très tôt raison des souhaits paternels, Didier Drogba intègre un centre de formation et signe, le 22 juillet 1987, sa première licence de footballeur. "Mon père a heureusement accepté que je rejoue au foot. Honnêtement, je sentais l'école m'échapper. L'ancien bon élève tombait petit à petit. Mais le football allait m'aider à me relever. Je finirais par décrocher un BEP de comptabilité, bien plus tard, minimum demandé par mon père" (P.28).

De Dunkerque à Chelsea FC, que d'années écoulées. Que de moments intenses vécus. Que d'amitiés solides tissées : Kader Seydi, frère de Thierno Seydi (agent de Drogba), Momo Sylla, Dominique Gourville, Parfait Medou-Otye, Pape Diouf, Kouassi Blaise (international ivoirien), Florent Malouda (français) que Drogba appelle amicalement "Flo", José Mourinho, Pascal et Stephane qui sont chargés de remonter psychologiquement et physiquement Didier (PP.225-229)

L'amour également est apparu à Didier Drogba à travers sa rencontre avec Lalla Diakité, une franco-malienne, qui deviendra son épouse et la mère de ses deux enfants, Isaac et Iman (P.54)

Deux entraîneurs ont visiblement marqué la carrière de Drogba jusqu'à ce jour. Il les appelle d'ailleurs ses "entraîneurs fétiche". Ce sont Marc Westerloppe (Le Mans) et José Mourinho (Chelsea FC). Passionné de football, Drogba l'est également de "la bonne vie", le poker et la danse. "Avec Bonaventure Kalou, nous avions même décidé de célébrer nos buts ivoiriens à la manière du coupé-décalé, danse à la mode à Abidjan. C'était un pari.

Celui qui marquait devait exécuter les pas saccadés, la main fendant l'air. Nous nous sommes lancés dans cet exercice de style, qui est devenu par la suite une forme de coutume.Y compris à Marseille, puis à Chelsea " (P. 210).

Un coeur d'Eléphant

"Ce maillot, je l'aime, je le porte comme une deuxième peau, écusson sur le coeur, émotion pour la vie. A mes débuts, dès que je recevais le fax de la convocation (en équipe nationale), je filais acheter le billet d'avion. C'était la bouffée d'oxygène. J'ai pourtant bien failli m'arrêter : avec le recul, j'aurais vécu la frustration de ne pas être au bout.

Avec ce groupe, avec le peuple ivoirien. Il y a quelque chose à réussir en 2010, si on s'investit un projet commun. Je crois que les jeunes ont compris mon message, son sens, sa signification. Aucune équipe africaine n'a remporté la Coupe du monde dans l'histoire. Le trophée vient en visite chez nous, en Afrique du Sud, sur nos terres.

Ça vaut le coup de se battre, de taire ses ego" (PP.191-192). Cette importante déclaration de Didier Drogba porte la marque entière du capitaine des Eléphants. Elle est mobilisatrice et pleine d'espoir. Drogba dit ici en filigrane aux Ivoiriens qu'il sera de retour dès que possible. Il appelle à l'union sacrée autour de l'équipe et à l'unité au sein du groupe. Une unité qui a été mise à rude épreuve en juin 2006 lors du mondial en Allemagne, puis à la CAN au Ghana.

A cause de vilains sentiments de jalousie et de leadership (P.189). Au-delà, l'équipe nationale de Côte d'Ivoire demeure une bande joyeuse qui fait languir d'autres footballeurs tels que le français Sylvain Wiltord. "C'est cool chez vous : vous n'auriez pas une place pour moi en sélection?", a-t-il confié à Drogba (P.176). Fier de la fédération ivoirienne de football (FIF) et de son président Jacques Anouma, Didier Drogba l'est visiblement moins de "la réunionnite aiguë" (P.168).

Idem pour certains sélectionneurs qui ont pris en main les Eléphants. Il trouvait, par exemple, le style de Henri Michel "à l'ancienne, un côté détaché, une distance par rapport au travail physique et aux matches". S'agissant du nouveau coach, Vahid Halilhodzic, l'on apprend, dans le livre, que Drogba et lui se connaissent depuis plusieurs années.

L'entraîneur franco-bosniaque, alors coach du PSG (1ère division française), n'avait pas exprimé d'enthousiasme pour avoir Didier dans son équipe. Un chassé-croisé aux contours frustrants s'était même installé entre l'attaquant et l'entraîneur. (P.73). Beaucoup d'eau a entre-temps coulé sous le pont. Didier Drogba le rappelle à titre de témoignage dans son autobiographie.

Que de chemins parcourus par le petit garçon de Yopougon . Ce n'était pas gagné !


Source Notre Voie